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Si c'est comme ça

Création 2015

Spectacle Jeune Public

A partir de 6 ans

Durée : 50 min.

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Coproduction: Le Palace de Montataire, la Ville de Corbie et les Communautés de Communes de Bocage-Hallue et du Val de Somme.

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Spectacle soutenu financièrement par la D.R.A.C. des Hauts de France, le Conseil Régional des Hauts de France, le Conseil départemental de la Somme, Amiens Métropole et la SPEDIDAM.

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Nos remerciements pour leur soutien à : La Maison du Théâtre (Amiens), le Centre Culturel Jacques Tati (Amiens), la Manufacture (St-Quentin), le Théâtre du Chevalet (Noyon), le CAL du Clermontois (Clermont), le Réseau des Scènes de Picardie.

Un homme, tout fatigué du matin,
vient vous raconter qu’il dort mal
parce qu’il est tout le temps réveillé
par le même rêve :
celui d’avoir un enfant.
Alors qu’il n’en a pas.
C’est bizarre non ? C’est bizarre.
Surtout quand le rêve commence à
s’animer devant vous...

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Conception et réalisation / Eric Dubour, Hervé Germain, Luc Kienzel
Interprétation / Hervé Germain, Luc Kienzel
Masques / Eric Dubour
Images animées / Claire Jany
Texte / Luc Kienzel
Maquillages / Colette Kramer
Son / Lug Lebel
Musique / Hervé Mabille
Lumières et régie / Didier Malaizé
Costumes / Bertrand Sachy
Décors / Bertrand Siffritt

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Crédit photo : Ludo Leleu

Si c’est comme ça s‘adresse à tous, enfants et parents d’aujourd’hui, de demain, de toujours.

 

Par une approche poétique et burlesque, avec l’aide de petits masques très expressifs, dans un univers où décor, images animées, sons et lumières renvoient à l’étrangeté des rêves, nous avons tenté d’aborder cette relation avec légèreté, tendresse et humour.

 

Notre objectif est de toucher et de faire rire les spectateurs au spectacle de ce duo d’inséparables.
 

Dans cette création, Art Tout Chaud aborde la thématique de la relation père/fils.

 

On y retrouve un père et son fils, deux personnages dont les relations sont à géométrie et à intensité variables, très imprévisibles ou
trop prévisibles, d’une densité affective et d’une inconstance qui touchent à l’essentiel et que nous cueillerons au premier jour de leur premier pas commun dans cette nouvelle relation. Nous jouons avec cela et rendons compte de ce qui les agite et les relie.

 

Le personnage de l’enfant a une dimension métaphorique. Il représente la place qu’il prend dans la vie d’un père dès son arrivée au monde. Il est
celui qui agit sur le père, être aimant, agité de sentiments divers et parfois contradictoires. Il est au centre, c’est le père qui bouge autour de lui.
On peut même dire que le père est « agi » par l’enfant. L’enfant est aussi cette présence constante dans le cœur, dans l’espace et dans la tête d’un être
sensible qui vit cette relation avec l’intensité de ceux qui l’éprouvent au plus profond d’eux-mêmes.

 

Ne hante-t-elle pas ses rêves?

Raconter aux petits


Dès le plus jeune âge, on a besoin d’histoires. Un théâtre dès l’enfance, c’est la nécessité d’en écrire et de les jouer afin de partager autrement, avec une prudente exigence, ce que nous sommes.

C’est tenter d’éveiller chez les plus jeunes, en les divertissant, la conscience que tout ce petit monde n’est pas si simple, et qu’il y a différentes manières de voir la vie. C’est pour cela qu’un spectacle jeune public doit inventer des fables qui ont du sens et touchent petits et grands.

Des petits masques


Dans cette envie d’un théâtre d’aujourd’hui, nous faisons souvent appel à des sculpteurs de masques contemporains. Ils inventent pour nous des formes originales, petits objets de bois au service de «caractères» qui permettent d'aborder des thèmes dont la complexité, et même parfois la dureté, ne sont pas évacuées mais exprimées avec une certaine distance.

Le masque induit en effet un traitement non réaliste de silhouettes « mises
en formes » que renforcent les costumes et leurs couleurs.

Il y a quelque chose de la bande dessinée dans la dimension graphique des personnages que rehausse ici un maquillage approprié.

Un petit théâtre autonome


Dans notre petit théâtre ambulant, les spectateurs sont invités à s’asseoir sur un gradin proche de l’aire de représentation, comme des observateurs privilégiés de ce qui s’y joue.

Cela est lié à l’envie de leur proposer une œuvre artistique exigeante.
La structure scénographique abrite un décor à l’esthétique affirmée qui permet ce voyage imaginaire entre deux espaces, celui du rêve et celui de la réalité.

Les moyens techniques engagés et le travail d’interprétation participent également de cette volonté d’écrire un récit théâtral captivant. Si c’est comme ça vous emmène dans un univers qui doit paraitre au public aussi étrange et familier qu’au personnage dupère, ce héros.

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